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Tuesday, May 22, 2012

La truie se réincarne

La truie est morte. Mais n'ayez crainte, son rejeton est arrivé, il sera amélioré et surtout, plus actif.

Allez lui rendre visite chez lui, ou sur Facebook!

Merci,
l'équipe de Bitchpork, maintenant pork.fm

Sunday, January 1, 2012

Top 5 déceptions 2011

Parce que ça prends un peu de négativisme pour être une bitch, voici les moments musicaux décevants en 2011.


The Antlers (live) – Pavillon Desjardins de l'Université Laval, Québec, 14 septembre 2011

Pas nécessairement un moment désagréable. Après tout, c'était un excellent coup de la CADEUL, mais il semble que le lieu choisi et une foule d'étudiants saouls n'étaient pas optimal pour ce style de musique. Ou est-ce parce que ce sont des chansons qui se transposent plus ou moins bien en format live? Difficile à dire. Mais après avoir tant écouté les 2 premiers albums, les attentes étaient élevées et pas vraiment atteintes. Meilleure chance la prochaine fois.


And You Will Know Us by the Trail of Dead – Tao of The Dead

Ce n'est pas tellement une surprise. Les Texans l'ont tout simplement perdu. Mais puisque Source, Tags & Code a été un de mes albums préférés de la première décennie des années 2000, j'ai l'obligation morale de toujours comparer une nouvelle parution de Trail of Dead avec leurs grands classiques. Et la comparaison me désole toujours quelque peu. Quand même meilleur que les 2 derniers albums.


Beady Eye – Different Gear, Still Speeding

Et dire que je pensais qu'avoir l'ancien guitariste de Ride dans le l'alignement allait être un gage d'excellence. Le plus jeune des frères déçoit avec cette album oubliable. Quelques bonnes chansons, mais un ensemble sans grandes saveurs. Noel Gallagher était bel et bien le génie derrière Oasis.


Explosions in The Sky - Take Care, Take Care, Take Care

Je me fais violence moi-même pour désigner un album de EITS comme déception. Après 4 ans d'attente, je m'étais fait à l'idée que les Texans nous préparaient un autre All of Sudden... Pas vraiment. Ce n'est pas mauvais, c'est quand même du EITS. Mais il manque ce petit quelque chose. Parait-il que le show au Metropolis était mémorable.


Mastodon – The Hunter

En parler ou pas? Car, comme dans le cas de EITS, ce n'est pas mauvais. Mais tout de même, du Mastodon accessible ce n'est pas vraiment du Mastodon. On y retrouve de très bons grooves (riffs) et solos, mais pas assez de violence. Il y a même certaines chansons d'un ennuie mortel. Vivement un retour à la rapidité et au criage.

Friday, December 30, 2011

Top 8 shows 2011 - Mathieu

Pourquoi un top 8 et non un top 5 ou 10? Parce que 5 n'était pas assez et 10 m'aurait fait passer pour quelqu'un qui aime trop tout ce qu'il voit. Pour cette fois, j'y suis allé en ordre chronologique. Il est en effet difficile de faire des comparaisons entre les styles de musique, les types de salle et le facteur extérieur vs. intérieur. Une autre bonne année de destruction de tympans. On va s'en souhaiter une aussi bonne en 2012!


Queens of The Stone Age, Metropolis, Montréal, 27 mars 2011

Il existe 2 types de personnes qui vont voir des shows: Ceux qui pensent que le choix d'un set list est un art en soi, et ceux qui adorent les concerts/tournées anniversaires pour entendre un album au complet. Puisque je fais parti de ces derniers, je n'avais aucune raison de manquer la tournée qui passait par Montréal en ce glorieux mois de mars 2011. En effet, sans nouveau matériel, l'armée de Josh Homme se sont pointés sur scène avec leur armement de riffs gras et accrocheurs pour célébrer leur premier long jeu. Un court rappel au final mais toute une leçon de rock 'n' roll. Combien de rock stars de nos jours boivent encore de la vodka sur scène à même la bouteille?


Godspeed You! Black Emperor, Théâtre Corona, Montréal, 29 avril 2011

Non, mais, genre, han?! Le gros événement du printemps montréalais. Les héros locaux de retour pour une série de concerts. 2H30 de post rock classique. Incluant le légendaire Hope Drone de 30 minutes en début de programme. Une première dans mon cas, en espérant une récidive en 2012. Ou juste un nouvel album.


Karkwa , Anglicane, Lévis, 4 juin 2011

Le Lévisien et fan de Karkwa que je suis était plus que ravis à l'idée de voir le groupe en question dans la très belle salle qu'est l'Anglicane de Lévis. Après tout, ne sommes nous pas dans notre 24e mois de « l'année Karkwa » (dixit les médias québécois)? Sans compter que la microbrasserie le Corsaire se trouve dans les environs. Mais je m'éloigne. Ah oui! Puisque j'avais été la seule personne non en extase totale devant Les chemins de verre, j'avais laissé filer quelques concerts de la troupe. Cela étant dit, en spectacle, Louis-Jean Cormier & Co ne déçoivent jamais. Un savant choix de nouveaux et anciens morceaux, le tout retravaillé avec différents arrangements ont donné une soirée mémorable de rock. Oui, oui, juste « rock ». Pas besoin de rajouter « Francophone ». Red Light valait à elle seule le déplacement.


Duchess Says (X 2), L'Impérial, Québec, 7 juillet 2011 / Le Cercle, Québec, 10 novembre 2011

Difficile de choisir lequel des 2 concerts a été mon préféré de la part de la troupe menée par l'énergique Anne-Claude Deschênes. L'événement de l'Impérial avait l'avantage de regrouper plus de gens (incluant plusieurs débiles légers... autre histoire pour autre moment) mais celui du Cercle avait une plus grande intimité. Malgré tout, les deux spectacles ont été identiques au niveau de l'énergie déployée par la survoltée chanteuse et la foule. Je dois admettre, cependant, que la finale au Cercle avec grenadine lancée sur les gens, les murs et toutes autres choses se trouvant dans la trajectoire de la cantatrice punk a rajouté un aspect saignant qui manque à la majorité des shows rock 'n' roll de nos jours. À voir et revoir et revoir et revoir...


Joy Formidable – Osheaga, Parce Jean-Drapeau, Montréal, 31 juillet 2011

Comme répété dans l'ultime top 15 de 2011, la troupe de la blondinette a été une très, très agréable découverte de l'année. J'avais toutefois certaines appréhensions par rapport au résultat sur scène. Avec toute les couches de guitares sur l'album, on en est toujours à se demander comment un trio pourra recréer le tout sur scène. Les musiciens british avaient leur propre réponse: Un tonne de briques! Appuyée d'une solide section rythmique, la chanteuse et guitariste peut se laisser aller comme bon lui semble dans la pure tradition grunge et shoegaze. Mais avec seulement 30 minutes à l'horaire, on a déjà hâte au prochain passage.


Secret Chiefs 3/Fat 32, Le Cercle, Québec, 6 septembre 2011

Vous savez, ces fois où l'on va voir un concert et c'est la première partie qui vole la vedette? Ce fut le cas pour les Gros32, de Lyon, qui ont réussi à éclipser les vieux routier de Secret Chiefs 3. Pas que la bande à Trey Spruance ait été mauvais, loin de là. Mais la solidité du duo et son originalité ont été le clou de la soirée. Mention spéciale à Major Entertainer Mike H. Googlez le nom et voyez par vous-même.


Portishead, Quai Jacques-Cartier, Montréal, 7 octobre 2011

Selon plusieurs, il s'agissait du meilleur moment de musique de 2011 à Montréal. Je fais parti de ceux-là. Comment ne pas se délecter d'autant de professionnalisme et de chansons intemporelles? Beth Gibbons est toujours autant en voix comme si nous étions encore en 1996. Cette scène extérieur en octobre aurait pu donner des résultats mitigés par possibilité de mauvais temps mais les astres en ont voulu autrement. Pour notre grand plaisir. 13 ans, c'est long. Mais quand le résultat est aussi près de la perfection, on oublie vite ladite absence. En espérant un autre album très bientôt.


The National, Centre Bell, Montréal, 9 décembre 2011

Après avoir tant écouté High Violet et manqué le concert à Osheaga 2010, le passage au Centre Bell était un rendez-vous inévitable. Le temple du hockey n'est pas nécessairement l'endroit idéal pour un groupe comme The National. Cela dit, la fin d'une longue tournée mondiale signifie que le groupe est au sommet de sa forme musicale. Et c'était bel et bien le cas pour les musiciens de l'Ohio. Sans compter un Matt Berninger plus ou moins sobre qui a tout donné. La finale sans amplification fut quand même impressionnante dans ce demi Centre Bell. Ne manquait que Lemonworld et Mr. November au set list. Snif snif.

Thursday, December 29, 2011

Top 15 albums 2011 - Mathieu

Et c'est le retour sur les zinternets pour les tops de l'année! Car malgré le silence radio désormais permanent, il est important que le monde entier sache que nous avons plus de goût qu'eux. Voici mes 15 albums préférés de 2011. L'ordre de présentation est plutôt un indicateur qu'une science exacte.


The Pains of Being Pure At Heart – Belong

Guitares avec des pédales de fuzz et des refrains accrocheurs. Besoin d'en rajouter plus? Vraiment, on se demande pourquoi les radios commerciales n'ont pas encore sauté sur le groupe. Addictif.


Bon Iver - s/t

Je dois en faire la confession: J'ai découvert Bon Iver avec cet album. Après avoir résisté à la hype, j'ai décidé de jeter une oreille attentive à cette nouveauté. Et quelle surprise! Les arrangements sont parfaits et la voix est mise en valeur sans exagération. Un solide album et classique en devenir. Ma seule déception est d'avoir manqué le concert au Métropolis.


The Joy Formidable - The Big Roar

Eh ben, le grunge n'est pas mort! Les détracteurs du groupe leur reprochent bien sûr l'abus de guitares grasses et de mélodies accrocheuses, mais c'est pour ces mêmes raisons que l'auteur de ces lignes est devenu fan. Il y a quelques minutes de remplissage, mais au final, le trio prouve que le rock à guitare est là pour rester. Après tout, ils ont été élus afin d'ouvrir des concerts pour les Foo Fighters à la fin de 2011.


Mogwai – Hardcore Will Never Die, But You Will

Le pire est que j'ai presque oublié de le mettre dans la liste! Quand on écoute un album depuis presque un an, on fini par penser qu'il a été lancé l'année précédente. Cela étant dit, les Écossais évitent de se répéter (ce qui n'avait pas été le cas The Hawk Is Howling) et explorent différentes structures et sonorités. Un autre classique pour les titans du rock instrumental. Encore une fois, mes propos sont biaisés par le fait que je suis un fan de longue date.


Radiohead - The King Of Limbs

Avec seulement 37 minutes de nouvelle musique depuis In Rainbows (presque), on ne pourra pas accuser Radiohead de sortir de la musique pour des raisons mercantiles. Peu importe, le groupe d'Oxford ne déçoit jamais. Codex est le nouveau Pyramid Song. Que rajouter de plus? Vivement un concert au Québec en 2012!


Death Cab for Cutie – Codes & Keys

Je pense ne pas avoir à dire à nouveau à quel point je suis un inconditionnel de la troupe de Seattle. Ce n'est pas leur meilleur en carrière, mais un brin au dessus de Narrow Stairs. Il y a moins de guitares que dans le passé, mais ça demeure du DCFC comme on les connaît. Le tout n'es pas aussi dégoulinant de claviers comme ils l'avaient laissé entendre avant la sortie. Certaines chansons auraient pu se retrouver sur n'importe quel autre de leurs albums. Malgré tout, une autre parution de qualité pour Ben Gibbard & Co.


Noel Gallagher's High Flying Birds – s/t

Les médias britanniques l'attendaient depuis longtemps. De ce côté de l'Atlantique, les médias et fans le croyaient mort. Mais le cerveau derrière Oasis préparait sa revanche. Après le pétard mouillé lancé par son frère plus tôt en 2011, Noel Gallagher complotait son retour avec, une formule éprouvée mais oh combien efficace. On y retrouve d'excellentes chansons dignes des bonnes années d'Oasis sans la voix détruite par de multiples abus de son frère. Le guitariste sort même des chantiers battus avec des arrangements qu'il n'avait pas encore explorés. Une très belle surprise.


Jesu - Ascension

Enfin, un vrai de vrai long jeu de Jesu! Après l'excellent EP Opiate Sun, les attentes étaient élevées mais le produit final est à la hauteur. Les guitares sont lourdes et la voix fausse, comme on l'aime! Les fans de la première heure s'ennuient certes des premières parutions, mais il est important d'évoluer.


The Antlers – Burst Apart

Très bonne découverte et un album qui a joué beaucoup au cours de l'été. Ce n'est pas tellement un choix qui fait l'unanimité par ici, mais totalement assumé. Une des rares fois où je peux embarquer dans une hype des médias indépendants (vous savez qui je vise!). Pour amateurs de musique planante et émotionnelle (parce que parfois trop).


Fat32 – s/t

Existe-t-il quelque chose de plus agréable que de faire la découverte d'un groupe sur scène? En effet, en allant voir Secret Chiefs 3 au Cercle de Québec en septembre, BitchSteve et BitchMath ont été foudroyés par la locomotive de Lyon. Le duo en met plein la vue autant en concert que sur l'album avec leurs (ou absence de) structures qui rappellent les Zorn et Fantômas de ce monde. Pour auditeur averti seulement.


Malajube – La caverne

Un choix plutôt conservateur de ma part, mais puisque La caverne a énormément joué dans mon ipod à sa sortie, je me dois de l'inclure dans cette liste. Le groupe renoue avec un son plus pop mais garde une certaine noirceur sur certains morceaux. Avec moins de 30 minutes de musique, on ne peut pas parler ici de remplissage.


The Streets - Computers And Blues

Eh oui, c'est la fin. Tel qu'annoncé par Mike Skinner il y a quelques années, The Streets était un projet de 5 albums. Voici donc le dernier. Et pour la première fois depuis A Grand Don't Come For Free en 2004, Mr. Skinner ne déçoit pas. On retrouve une certaine ligne directrice dans le son. Quoi qu'un effort supplémentaire aurait été apprécié dans les paroles. The Streets va nous manquer.


Tombs - Path Of Totality

Parce que ça prend un album de musique pas fine dans un top annuel, aussi bien y aller avec quelque chose d'extrême. Et puis, non, pas de Mastodon pour moi cette année. Le trio de Brooklyn est pour moi une découverte et un sérieux coup de pied au derrière. Difficile d'imaginer seulement 3 musiciens créer tout ce boucan. Vraiment, un savant mélange de plusieurs types de metal qui prouve que ledit style ne disparaîtra jamais.


S.C.U.M – Again Into Eyes

Ce n'est pas nécessairement mon style de son (ou d'image), mais l'approche très 80's est d'une efficacité redoutable. Le tout est sombre et accrocheur. Très rafraichissant malgré ce que l'on peut penser.


Earth – Angels of Darkness, Demons Of Light 1

Earth ne surprend pas tellement l'auditeur avec ce nouvel album, mais le fan de longue date a de quoi se mettre sous la dent. Si l'on considère qu'il faut aimer la formule post rock et répétitive à souhait. Malgré que la dernière chanson devienne un test de patience dans le dernier quart, on se dit qu'on a hâte malgré tout au volume 2.

Sunday, July 3, 2011

Retour sur Weezer - 2 juillet 2011, Woodstock En Beauce

Une première pour BitchMath: Afin d'échapper aux incessants reportages sur la visite Royale dans le plusss meilleur pays au monde, quoi de mieux qu'une première visite dans ce champ en Beauce afin d'aller voir les incomparables Weezer pour une 2e fois en 1 an?

En effet, il s'agissait d'une première expérience à vie, cette escapade beauceronne, si souvent appréciée de milliers de gens. La chose laisse une impression plutôt bonne, après m'être fait à l'idée du pire avec la chanson de Mononc' Serge du même nom. On parle quand même ici d'un mega terrain de camping trash où la consommation de houblon est l'excuse numéro 1 pour se diriger dans ce champ entre 2 collines. La musique, comme le témoigne la faible programmation, années après années, est secondaire.

Toutefois, en ce merveilleux samedi soir, de la grande visite californienne était au village (à défaut d'être en ville) afin de présenter leur rock mélodique. C'est toutefois avec un brin de tristesse que nous avons appris que l'escale beauceronne n'en serait pas une de la tournée Memories. Inutile de mentionner qu'il s'agit des concerts où la troupe joue le premier ou le deuxième album de leur discographie du début à la fin.

Malgré tout, Rivers Cuomo & Cie ont présenté un concert à l'image de celui vu en 2010: Rempli d'énergie et, bien sûr, de grands succès.

En effet, 6 des 10 titres de l'album bleu ont été joués. Au plus grand bonheur de votre chienne de service qui avait pratiquement les larmes aux yeux dès les premières notes de basse de Only In Dreams. Et que dire du grand classique Surf Wax Amercia? Pas à dire, dans 20 ans, cet album sonnera toujours aussi actuel.

Comme rien n'est parfait, aucune chanson tirée de Pinkerton n'a été présentée à la foule de saoulons en place. Les autres succès radio du groupe ayant été préférés: Hash Pipe, Island in The Sun, Beverly Hills (ouach), Pork And Beans (toujours aussi jouissante) et autres Keep Fishin' (celle-ci chantée par le toujours classy Brian Bell). Et je m'en voudrais de passer sous silence les 2 reprises: Paranoid Android de Radiohead et, à notre grande surprise, Teenage Dirtbag de Wheatus.

Décidément, une autre belle soirée passée avec Weezer. Bonne humeur, phrases approximatives en français, chapeau de viking, rien n'a été oublié. L'auteur de ces lignes espère malgré tout, un jour, avoir droit à un (ou les 2!) concert de la série Memories. À suivre dans un avenir pas si rapproché.

Monday, June 6, 2011

Plooogue

Je profite de ce regain de vie mon collègue pour ploguer un show pas pire pentoute, qui se déroulera ce jeudi 9 juin à l'AgitéE.

http://www.quoifaireaquebec.com/events/view/95778/Echoes-from-Jupiter

En effet, vos bitches partageront la scène avec 3 excellents groupes montréalais en Reine de France, Femme Accident et Videoville.

C'est à ne pas manquer!

Sunday, June 5, 2011

Retour sur Karkwa: 4 juin 2011, Anglicane, Lévis

Ce n'est pas à cause d'un silence radio sur les ondes porkiennes que les chiennes n'écoutent plus de musique. Loin de là! La preuve étant que BitchMath a consacré un autre samedi soir au rock 'n' roll. En français en plus. Pierre Curzi ne pourra pas dire qu'on ne fait pas notre part.

Avant de me lancer, je dois faire une confidence: Malgré ce qui a pu paraître depuis la naissance de ce bloye, votre humble serviteur est bel et bien Lévisien (suite aux fusions) et non habitant de Labaumecité. C'est pour cette raison que le passage de Karkwa dans la superbe salle de l'Anglicane était une occasion à ne pas manquer afin d'assister à mon premier concert des montréalais pour la tournée du désormais célèbre Les chemins de verre. Sans oublier l'escale obligatoire pour tout Lévisien: les pintes de bière à la microbrasserie le Corsair avant le concert.

J'avais donc émis des réserves sur ledit album et je continue à penser la même chose: Le volume du vent reste leur meilleur travail à ce jour.

Malgré tout, Karkwa demeure un des meilleurs groupes québécois de l'heure et c'était un devoir pour moi d'assister à cette performance. Et j'en suis sorti plus que comblé.

Le virage folk du groupe sur le dernier album ne m'avait pas impressionné, mais en concert c'est tout le contraire. La troupe a retravaillé la plupart des chansons afin de leur donner un tangente rock (lire ici: retour de la guitare électrique). C'est ainsi que pratiquement toutes les pièces jouées de Les chemins de verre sonnait comme le groupe rock qu'ils sont que j'avais toujours connu sur scène.

Le contraire a aussi été vrai avec une impressionnante et acoustique version de Red light, parue sur Les tremblements s'immobilisent. Tirée du même album, L'épaule froide s'est vu amputée de sa guitare acoustique au profit de la Telecaster et une orchestration bien différente qui rappelait certains influences radioheadesques. Évidement, un des moments forts du concert car il s'agit de ma préférée sur l'album.

Ce n'aurait pas été un soirée avec Karkwa si les très sérieux musiciens n'avaient pas cabotiné une brin. Ou tout simplement, demander la pochette d'un album car Louis-Jean Cormier avait oublié les lignes de texte les plus difficiles pendant Échapper au sort. Moment cocasse dans une autrement très sérieuse chanson. Et puis non, ils ne recevront pas de courriel injurieux de ma part (farce que seuls les spectateurs d'hier peuvent comprendre.)

C'est aussi avec une version fort différente de l'originale qu'ils ont fermé le concert: Oublie pas beaucoup plus rapide et groovy afin de faire danser les gens de tous âges réunis dans cette ancienne église.

C'est la 4e ou 5e fois que j'assistais à un concert de Karkwa et celui-ci était probablement le meilleur de tous. Les absents pourront se reprendre au Festival d'été de Québec. Prédisons une plus grand foule et, espérons le, une énergie rock comme ils savent si bien le faire.

Cela dit, nous reviendrons avec quels critiques d'album et de shows au cours de l'été. Aucune crainte, nous ne disparaîtront pas de sitôt!

Thursday, May 5, 2011

Retour sur Deftones: 4 mai 2011, Metropolis, Montréal

Oh non, ce n'est pas parce que les bitches habitent PKP-Labaumeopolis que les concerts passant par la métropole passent sous silence, aussi fréquents soient-ils.

C'était donc un retour dans le 514 pour une dose abusive de guitares grasses et de rythmes groovy à souhait.

Mais avant de se lancer dans le programme principal, il est impossible de passer sous silence la prestation toujours aussi excellente de Dillinger Escape Plan. Ne jouant pas devant leur public cible, BitchMath et BitchSteve s'attendaient à une destruction en règle que tout ce qui pouvait se trouver sur scène afin d'impressionner la galerie. Ce ne fut pas le cas. Malgré tout, les instruments et autres morceaux d'équipement ont quand même subit un abus digne de leur réputation. Malheureusement, un set list trop accessible aura légèrement déçu l'auteur de ces lignes qui aurait préféré un condensé de toute la violence potentielle du combo. Ça sera pour une autre fois.

Et par la suite, pour la première fois en 10 ans (Verdun, novembre 2000, le concept "d'avoir un blog" n'existait pas vraiment), votre humble serviteur renouait avec les rockers de Sacramento.

Et quel départ canon: Diamond Eyes et Rocket Skates du tout dernier album, avant de s'attaquer à deux classiques tirés d'Adrenaline. Ceci donnait donc le ton à un choix de chansons qui couvrait l'ensemble de l'oeuvre. Par contre, il semble que le Montréal ait eu droit à une dose abusive de chanson tirées de White Poney.

N'allez pas penser que la chose m'a choqué au plus haut point. L'album en question a été de ma playlist lors de ma première année au cégep. Souvenirs et nostalgie étaient évidement au rendez-vous. Par contre, puisque Around The Fur reste, selon moi, leur meilleur album, plus de chansons aurait été une formule gagnante. Malgré tout, avoir droit à Passenger en compagnie de Greg de Dillinger Escape Plan fut un moment agréable.

Rendez-vous réussi, donc, en général. Beaucoup d'énergie, des kilos en moins et de notes manquées, mais c'est ce qui fait le charme de cette troupe qui risque d'être encore présente pour au moins un autre 10 ans. Une formule gagnante, tant et aussi longtemps que la cohésion dans la troupe est présente.

Retour sur Godspeed You! Black Emperor - Theatre Corona, Montréal, 29 avril 2011

Ce n'est pas parce que ce blog n'a pas d'updates fréquents que nous avons mis de côté le rock n roll. Loin de là! Mais bon, la vie étant ce qu'elle est, la chiennerie ne peut pas toujours être une priorité.

Alors, quoi dire de plus du grand retour des légendes post-rock montréalaises? Vraiment, pas grand chose. À part que la soirée fut mémorable!

Tel que rapporté par tous les autres médias et blogs, les rockers donnent un concert à l'image de leur musique: Rempli d'émotions et de décibels. Ne serait-ce que pour le Hope Drone qui ouvre le concert pour un bon 30 minutes avant que le groupe n'attaque la première vraie pièce connue du public, il n'y avait pas à dire, la sono était réglée au quart de tour. Et que dire des projections parfaitement synchronisées pour chaque chanson.

Pour le reste, 7 chansons tirées de leur riche répertoire et une autre que aucunes des autres bitches n'ont pu reconnaître. Mais peu importe, cette soirée était attendue depuis longtemps et personne ne fut désappointé. À part peut-être quelques hypsters présents pour l'événement qui quittèrent les devants de la scène à la 10e minute dudit drone d'introduction.

Il est toutefois triste de se dire qu'il s'agit peut-être du dernier concert de GY!BE pour un autre 7-8 ans. Une expérience de la sorte devrait se vivre annuellement. Assurément dans le top-5 de l'année 2011.

Tuesday, April 26, 2011

Retour sur Mogwai: 25 avril 2011, Olympia, Montréal

Malgré la folie des séries et la folie Gaga au Centre Bell, des centaines d'amateur de bruit se sont réunis à nouveau sur la Ste-Cath pour la passage des Écossais les plus bruyants de la planète. En effet, c'est devenu une tradition, vos bons amis bloggeurs se déplacent vers la métropole à chaque visite de Mogwai.

Sans compter que les post-rockers étaient en visite pour défendre un excellent dernier album, Hardcore Will Never Die, But You Will. C'est donc sans surprise que la majorité des 15 chansons jouées étaient tirées de cette dernière offrande.

Malgré que je sois un fan fini, il a été un peu triste de constater qu'aucune chanson tirée de Young Team, Rock Action ou Happy Songs... n'ait trouvé sa place dans le set list. La chose peut probablement s'expliquer par le drummer de remplacement qui n'a probablement pas eu le temps de les apprendre. Néanmoins, ceci fut un petit nuage sombre sur ce qui a malgré tout été une autre soirée agréable (et destructrice pour les tympans). Il est en effet difficile de ne pas hocher de la tête au son de New Path To Helicon ou bien We're No Here (malgré quelques erreurs de début de tournée). Et c'est sans compter la final avec Glasgow Mega Snake.

Il est important aussi de souligner la très bonne performance des Montréalais de USA Out of Vietnam en première partie. Malgré des influences évidentes des Isis, Neurosis et autres Melvins de ce monde, ces derniers ont tout de même donné une prestation haute en décibels et riffs lourds. Un nom à surveiller (et pas seulement parce que c'est louche comme nom de groupe).

En sommes, autre excellente soirée avec nos Écossais préférés. En espérant plus d'anciennes chansons la prochaine fois. Car prochaine fois il y aura, si les tympans se régénèrent.