Retour sur Jean Leloup - Métropolis, Montréal, 12 février 2010

Il est trop tard, Johnny Guitar. Tel était le thème de la soirée pour le dernier concert de Jean Leloup avant très longtemps en sol québécois. Et comme Mathieu Bitchpork aime faire vivre les rockers qui se crissent de leur public, ce dernier se devait de se présenter au temple du bruit de la rue Ste-Catherine après une semaine de dur labeur.

Aucune première parti mais encore une fois, un long concert pour l'enfant terrible du rock, qui, malgré le fait qu'il ne rajeunit pas, démontre autant d'énergie sur scène. Le matériel de son dernier album était bien sûr à l'avant plan mais tout de même, plusieurs de ses classiques étaient aussi mêlés au travers. L'excellente Faire des enfants en deuxième position a fait exploser le parterre (fort rempli, d'ailleurs).

Fidèle à lui même, The Wolf ponctuait ses chansons de longs jams tout en laissant fumer le manche de sa Telecaster (un roadie avait comme mission de l'alimenter en cigarette au court du concert. On voit que l'homme a réussi dans la vie). Entouré de solides musiciens, le concert pouvait même avoir l'air rodé au quart de tour. Chose très rare chez Leloup. En effet, les 3 fois où BitchMath avait assisté à un concert de l'enfant terrible du rock québécois, tout semblait toujours improvisé. Je dois toutefois admettre que je ne dois pas inclure le presque fiasco du Colisée diet Pepsi de Québec en août 2008...

Toute de même, une bonne soirée malgré le fait que s'acheter un billet pour Jean Leloup est l'équivalent d'aller au casino: On ne sait jamais à quoi s'attendre. On espère des apparitions à l'été dans les différents festivals!

Points forts: Pigeon en début de spectacle: Il n'a pratiquement jamais joué cette chanson, même à l'époque du Dôme; Enfer et paradis: Je ne m'y attendais vraiment pas; Faire des enfants: Il pourrait seulement jouer des chansons du Dôme, dans le fond... L'arrêt au Bénélux avant le concert: ESSENTIEL; Le Métropolis est désormais armé de Boréale au détriment de la Molson: ESSENTIEL!

Points faibles: Les longs jams de style reggae: Pas ma tasse de thé... Intermission trop longue.