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Wednesday, August 18, 2010

Une tournée Pinkerton à venir?

Et il ne s'agit pas d'une rumeur de forums internet, oh non! Le tout vient directement de la bouche de Brian Bell de Weezer dans une récente entrevue qui se trouve ici.

Inutile de dire que l'excitation est à son comble dans le Manoir Bitchpork. Entendre en concert les The Good Life, Across The Sea, Pink Triangle et compagnie en concert est un rêve de longue date pour nous tous. On se croise les doigts!

Tuesday, August 17, 2010

Des nouvelles de Musique plus

Bon, ok, pas vraiment.

Tombé par hasard (merci Twitter) sur le lien suivant, BitchMath a pu découvrir ce qu'est devenue une ancienne VJ de Musique plus après son départ de la station.

Elsie Martin, donc, a déménagé dans la capitale anglaise depuis plusieurs années et, comme n'importe qui qui s'installe à Londres, s'est lancé dans un projet musical.

La raison pourquoi cela justifie une entrée Bitchpork est que Phantom est des plus prometeurs. Le court extrait disponible au lien ci-haut permet de découvrir une musique planante qui n'est pas sans rappeler le Slowdive de l'époque Pygmalion.

C'est à suivre!

Tuesday, August 10, 2010

Retour sur Interpol, Metropolis, Montréal, 9 août 2010

Le malheur des uns fait le bonheur des autres: Jamais je n'aurais pu penser que l'annulation des 2 concerts de U2 à Montréal m'aurait apporter autant de plaisir. En effet, Interpol ont décidé de partir en tournée par eux-même et l'expérience c'est avérée un succès monstre. Un Metropolis sold out en témoigne.

Après une première partie m'ayant laissé indifférant et une longue attente entre les deux groupes, les rockers cravatés prirent la scène d'assaut. Et jamais je n'aurais pensé être gâté à l'extrême par rapport au choix de chansons: Un simple coup d'oeil permet de voir que groupe ne tient pas à tout prix à défendre sur scène le nouveau matériel à venir. Non, le groupe était en ville pour présenter un concert de musique qui semble conçu pour les fans. C'est donc fidèles à eux-même qu'ils ont présentés les 17 chansons du concert: très peu mobiles et en ne parlant pas vraiment à la foule. Ce n'est pas l'auteur de ces lignes qui va s'en plaindre. Après tout, il est toujours préférable d'avoir un maximum de chansons plutôt que des anecdotes douteuses entre les pièces.

Le départ du bassiste Carlos D plus tôt cette année faisait craindre le pire. En effet, le charismatique musicien apportait une touche unique au son d'Interpol et son absence faisait craindre le pire. Dave Pajo avait des souliers de Sideshow Bob à chausser et, en professionnel, a livré la marchandise. Il reste que le son de la basse aurait pu être plus forte dans le mix. Mais somme toute, la balance du son était plutôt réussie comparativement à d'autres soirées au Metropolis (voir la critique du concert des Silversun Pickups en octobre 2009).

L'attente de 3 ans en aura valu la peine. les New-yorkais semblent être de retour en force et prêts à faire plaisir à leurs toujours nombreux fans. La soirée d'hier se logera très certainement dans mon top-5 des concerts de l'année 2010.


Sunday, August 8, 2010

Un nouvel album pour Cave In bientôt

Le groupe de Boston semble reprendre du service de façon plus sérieuse. Voilà qu'un nouvel album sera lancé très bientôt selon lambgoat.

Après avoir entendu plusieurs pièces en première partie lors du dernier concert d'Isis à Montréal, les sonorités devraient se rapprocher du Cave In en version metalcore plutôt que Cave In en version space rock.

Reste à voir si les musiciens reprendront la route comme "dans le bon vieux temps" afin de supporter la chose.

Friday, August 6, 2010

La toune du vendredi: Weezer - The World Has Turned And Left Me Here

Il reste moins de 2 heures à ladite journée mais il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Donc, en lien avec la dernière entrée et la jubilation vécue au concert de Weezer, allons-y avec des habitués du titre.


Monday, August 2, 2010

Osheaga: Jour 2

Ce n'est pas tellement reposé que l'on récidive pour la deuxième et dernière journée de l'édition 2010 d'Osheaga. Encore une fois, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous au grand désarrois du rouquin qui écrit ces lignes. Crème solaire et hydratation étaient la priorité numéro afin d'assurer sa survie jusqu'à la dernière note de Weezer, groupe ayant pour tâche de fermer le festival.

C'est tôt le matin qu'il est annoncé qu'une des vedettes du festival, Deadmau5, sera absente pour cause de maladie. Le tout chamboulant l'horaire, les organisateurs envoient Sonic Youth sur une des scènes principales et décident de mettre Metric en tête d'affiche de la seconde. Rien de bien surprenant. Jusqu'à ce que les vieux routiers de New-York se mettent à jouer. Nous y reviendrons...

Rien d'intéressant ne se passe dans la première heure sur le site jusqu'à ce que BitchMath se fraye un chemin pour une place de choix devant la scène pour la prestation de Gaslight Anthem. Les rockers du New-Jersey arrivent sur le coup de 3 heures et démarre sans grande surprise avec la chanson titre du petit dernier sorti il y a un mois, American Slang. Pour leur 40 minutes allouées, la bande à Brian Fallon optent pour 7 ou 8 titres du dernier album. Pour ce qui est du reste, que quelques titres de The '59 Sound: La chansons titre, Old White Lincoln, Even Cowgirls Get The Blues et The Backseat servie en tout dernier. Une chanson de l'excellent EP Senor And Queen aurait été des plus appréciées. Il faudra sûrement attendre un hypothétique passage en salle du groupe pour y avoir droit. Somme toute, une bonne prestation mais, un concert en headline sera extrêmement apprécié.

Passage à vide par la suite. Chaleur et manque de sommeil poussèrent BitchMath à chercher l'ombre pour un repos pas vraiment mérité.

Ce n'est que plus tard qu'il renoua avec la musique en assistant de loin à la prestation de We Are Wolves à la scène des arbres. Voilà un nom très connu de la scène montréalaise et dont il n'avait jamais porté attention. Musique électro-punk plutôt intéressante dont raffolent bien sûr les radios universitaires. C'est avant la fin de la prestation que l'on se dirigea vers les scènes principales pour préparer la finale du week end.

C'est dans une interminable file pour de la nourriture que l'on a pu assister à une partie de la prestation de Snoop Dogg. À la lecture des critiques sur le web, il semble que le chienchien chéri ait donné une excellente prestation. Il est toutefois difficile de juger pour un non amateur de hip hop. Mais il me semble que de demander à la foule de répéter fuck this shit à 4 ou 5 reprise lors d'une performance d'une heure est quelque peu redondant. À moins bien sûr qu'il s'agisse d'une nouvelle forme de poésie urbaine que les blancs de banlieues québécoises ne puissent comprendre.

Peu importe l'enthousiasme des spectateurs pour le rappeur californien, les 2 bitches étaient désormais en mission: Trouver une position rêvée dans la foule pour assister aux concerts de Sonic Youth et, ensuite, Weezer.

Le pari fut remporté et ils étaient prêts à ce que les new-yorkais agressent leurs oreilles tel un prêtre catholique en manque dans une cours d'école primaire.

Thurston Moore démarre le concert sous les premiers accords de Sacred Trickster et le tout est lancé pour un choix de chanson centré uniquement sur The Eternal. La présence de Mark Ibold à la basse explique la chose. Malgré que le dernier de Sonic Youth soit relativement bon, quelques anciennes pièces en plus auraient été un beau cadeau pour les fans que nous sommes. Surtout lorsque le groupe n'a que 50 minutes à sa disposition. Seules The Sprawl et 'Cross The Breeze ont été offertes à la toute fin. Excellente présence tout de même pour les vétérans du rock.

Le fait cocasse de la journée: Il semble évident que plusieurs personnes n'aient pas été au courant de l'absence de Deadmau5 et, conséquemment, du fait que Sonic Youth avait été promu sur la grande scène plutôt que la scène des arbres. Dès la première chanson, une ordre de fillettes confuses quittèrent les alentours après avoir réalisé avec horreur que Kim Gordon n'était pas la succulente Emily Haines. Excellente nouvelle pour l'auteur de ces lignes qui a pu s'approcher encore plus de la scène.

Choix fort judicieux malgré une très longue attente avec un oeil distrait sur la performance des Canadiens. C'est donc avec une vue rêvée et le corps transi de fatigue que nous avons pu assister, dans le feu de l'action, au premier concert de Weezer en sol montréalais depuis plusieurs années. Et quel concert!

C'est un Rivers Cuomo en pleine forme qui s'est présenté à la foule en plein délire de rock star. Et pour le bon plaisir de la foule. Weezer s'est payé le luxe d'un 5e membre pour cette tournée: nul autre que Josh Freese était derrière les tambours pour l'occasion. Pat Wilson avait donc pour mission de remplacer Rivers Cuomo à la guitare (incluant les solos!) et a réalisé le tout avec brio.

Le frontman s'en est donc donné à coeur joie sans sa six-cordes pour la majorité des chansons: Une longue marche vers les estrades, une autre en direction de l'autre scène principale envahie de techniciens affairés à démonter le matériel et, bien sûr, les moments proches des fans à chanter avec eux. Sans compter les ballons lancés dans la foule et le ukulélé massacré en début de concert. Vraiment, Cuomo semble présentement plus heureux que jamais de jouer ses vielles chansons en concert.

Car, pour notre très grand plaisir, seuls des succès ont été joués. Un seul coup d'oeil au setlist est suffisant pour comprendre toute la joie ressentie en cette merveilleuse soirée. Undone et Surf Wax America auront fait de notre section un véritable champ de bataille. Et que dire de El Scorcho? Pour un moment, nous avions tous 16 ans.

Vraiment, au moment d'écrire ces lignes, le passage de Weezer au festival Osheaga 2010 aura été le meilleur concert de l'année jusqu'à présent pour BitchMath.

Sunday, August 1, 2010

Osheaga: Jour 1

Retrouvailles entre le festival montréalais et BitchMath en cette chaude fin de juillet 2010. En effet, l'auteur de ces lignes n'avaient pas osé se présenter à cette grande messe musicale depuis sa deuxième édition en 2007 où les Smashing Pumpkins avaient entre autre été en tête d'affiche. Il est évident que si l'année suivante un Jack Johnson en est la vedette, l'étiquette alternative de l'expérience perd toute crédibilité.

Donc, qu'en était-il de cette première journée au Parc Jean-Drapeau pour cette 5e édition de la chose?

Arrivé relativement tôt, il a été possible aux 2 chiennes (l'autre étant David) d'assister à la prestation d'Owen Pallett. Ce groupe d'un seul (et parfois 2) homme(s) a su présenter un concert de bonne qualité malgré d'évidents problèmes de consoles. La virtuosité du bonhomme ne fait aucun doute. À découvrir mais peut-être en salle plus intime.

Passage à vide ensuite sous le soleil en attente des Japandroids. Une écoute distraite de Dan Black au loin rappelle à votre humble serviteur à quel point le funk et tous ses dérivés ne fait pas partie de sa palette musicale.

Arrive enfin sur scène le duo de Vancouver aux chansons chaotiques, répétitives et qui témoignent d'un certain manque d'action au lit. Et pour notre bon plaisir, de toute évidence. Les premières critiques sur l'interweb parlent en majorité de performance brouillonne mais celà n'est-t-il pas là l'essence même du duo? Peu importe, après de longs mois sur la route, les Japandroids sont toujours en mesure d'offrir de bonnes prestations énergiques. La majorité des chansons du set list étaient bien sûr de Post-Nothing mais avec 2 morceaux du petit dernier, No Singles. Le tout fait regretter à votre ami son absence lors du concert au Il Motor en avril 2010.

Il était temps de passer aux choses sérieuses.

Bon, ok, pas encore. Malgré le respect que je leur dois, je ne suis pas un fan de Stars. Tout en comprenant leur approche de pop mélancolique, leur musique me laisse de glace.

La même chose s'est appliquée pour la prestation de Keane. De la bonne pop, une voix puissante de la part du chanteur, mais un tout que je laisse aux amateurs de radio commerciale. Après quelques pièces (dont une que je me souvenais avoir entendu dans Scrubs), l'envie d'aller manger un morceau était plus forte. Telle est la vie.

Ce n'est qu'à l'arrivée de Pavement sur une des scènes principales que les hostilités pouvaient commencer. En effet, les légendes du indie américain étaient attendus par plusieurs. Sans compter que cette tournée réunion est l'une des plus courue cet été. Toutefois, un Prix Nobel parmi la foule a cru bon d'appliquer en vrai le terme hostilité dès la deuxième chanson du set-list en lançant sa Bud à 6 piasses directement sur Stephen Malkmus. Ce dernier se devait de reconnaître la qualité du tire. Et pour la musique? Difficile de juger d'un groupe qui ne nous (et je veux dire BitchMath et non BitchDavid) ait pas familier. Tout ça pour en venir au constat suivant: L'auteur de ces lignes est désormais convaincu de leur donner ENFIN une oreille attentive.

C'est sur un écran que nous avons suivi la prestation de The National. Autre très grosse tournée qui sillonne présentement le sol nord-américain et qui était aussi de passage à Montréal. Pour une critique plus complète de la prestation, vaut mieux donc se fier aux autres blogs sur les zinternets.

C'est donc en ayant une bonne vue sur la scène que nous avons pu assister au retour sur la grande scène des chouchous de la place. Le set list ici même semble des plus justes. La troupe est toujours en grande forme, mais de quoi était différent comparé à la performance au Festival d'été de Québec. Serait-ce le fait que la foule avait une journée de soleil et de rock dans le corps pour qu'elle soit quelque peu amorphe? Une certaine énergie manquait à cet excellent concert rock. Peut-être que les attentes étaient hautes après autant de couverture dans les médias pour les musiciens locaux, mais les gens sur place ne semblent pas avoir fait de ce concert l'événement rock de l'été comme cela aurait dû l'être.

Malgré ces points faibles on peut dire que la réconciliation entre Mathieu Bitchpork et Osheaga fut concluante en cette première journée. Et que dire de la deuxième!

À suivre...