Donc, qu'en était-il de cette première journée au Parc Jean-Drapeau pour cette 5e édition de la chose?
Arrivé relativement tôt, il a été possible aux 2 chiennes (l'autre étant David) d'assister à la prestation d'Owen Pallett. Ce groupe d'un seul (et parfois 2) homme(s) a su présenter un concert de bonne qualité malgré d'évidents problèmes de consoles. La virtuosité du bonhomme ne fait aucun doute. À découvrir mais peut-être en salle plus intime.
Passage à vide ensuite sous le soleil en attente des Japandroids. Une écoute distraite de Dan Black au loin rappelle à votre humble serviteur à quel point le funk et tous ses dérivés ne fait pas partie de sa palette musicale.
Arrive enfin sur scène le duo de Vancouver aux chansons chaotiques, répétitives et qui témoignent d'un certain manque d'action au lit. Et pour notre bon plaisir, de toute évidence. Les premières critiques sur l'interweb parlent en majorité de performance brouillonne mais celà n'est-t-il pas là l'essence même du duo? Peu importe, après de longs mois sur la route, les Japandroids sont toujours en mesure d'offrir de bonnes prestations énergiques. La majorité des chansons du set list étaient bien sûr de Post-Nothing mais avec 2 morceaux du petit dernier, No Singles. Le tout fait regretter à votre ami son absence lors du concert au Il Motor en avril 2010.
Il était temps de passer aux choses sérieuses.
Bon, ok, pas encore. Malgré le respect que je leur dois, je ne suis pas un fan de Stars. Tout en comprenant leur approche de pop mélancolique, leur musique me laisse de glace.
La même chose s'est appliquée pour la prestation de Keane. De la bonne pop, une voix puissante de la part du chanteur, mais un tout que je laisse aux amateurs de radio commerciale. Après quelques pièces (dont une que je me souvenais avoir entendu dans Scrubs), l'envie d'aller manger un morceau était plus forte. Telle est la vie.
Ce n'est qu'à l'arrivée de Pavement sur une des scènes principales que les hostilités pouvaient commencer. En effet, les légendes du indie américain étaient attendus par plusieurs. Sans compter que cette tournée réunion est l'une des plus courue cet été. Toutefois, un Prix Nobel parmi la foule a cru bon d'appliquer en vrai le terme hostilité dès la deuxième chanson du set-list en lançant sa Bud à 6 piasses directement sur Stephen Malkmus. Ce dernier se devait de reconnaître la qualité du tire. Et pour la musique? Difficile de juger d'un groupe qui ne nous (et je veux dire BitchMath et non BitchDavid) ait pas familier. Tout ça pour en venir au constat suivant: L'auteur de ces lignes est désormais convaincu de leur donner ENFIN une oreille attentive.
C'est sur un écran que nous avons suivi la prestation de The National. Autre très grosse tournée qui sillonne présentement le sol nord-américain et qui était aussi de passage à Montréal. Pour une critique plus complète de la prestation, vaut mieux donc se fier aux autres blogs sur les zinternets.
C'est donc en ayant une bonne vue sur la scène que nous avons pu assister au retour sur la grande scène des chouchous de la place. Le set list ici même semble des plus justes. La troupe est toujours en grande forme, mais de quoi était différent comparé à la performance au Festival d'été de Québec. Serait-ce le fait que la foule avait une journée de soleil et de rock dans le corps pour qu'elle soit quelque peu amorphe? Une certaine énergie manquait à cet excellent concert rock. Peut-être que les attentes étaient hautes après autant de couverture dans les médias pour les musiciens locaux, mais les gens sur place ne semblent pas avoir fait de ce concert l'événement rock de l'été comme cela aurait dû l'être.
Malgré ces points faibles on peut dire que la réconciliation entre Mathieu Bitchpork et Osheaga fut concluante en cette première journée. Et que dire de la deuxième!
À suivre...
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