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Wednesday, May 19, 2010

Retour sur Coheed And Cambria: 18 mai 2010, Metropolis, Montréal

6 ans ont déjà passé depuis la dernière fois que Math Bitchpork ait vu pour la première et dernière fois Coheed And Cambria. Et c'était lors du passage du groupe dans la Vieille Capitale dans le cadre du Warped Tour. On se passe de commentaire pour un court set de 30 minutes pendant la meilleure période des rockers de l'état de New-York.

Donc avec un nouvel album (un 5e) à présenter, le chevelu et ses amis ont ainsi pris la route pour s'arrêter à Montréal en cette belle soirée de mai. Co & Ca étaient aussi accompagné de Circa Survive. Ces derniers ont présenté une honnête prestation de rock que l'on pourrait quand même comparer à Dredg. Pas mauvais, mais pas mémorable malgré l'appareil vocal du chanteur plutôt efficace.

Les têtes d'affiche ont alors pris la scène pour une longue prestation où le plus récent opus du groupe était à l'honneur. Malheureusement, votre humble serviteur n'avait pas pris le temps d'écouter le tout. C'est donc la moitié des chansons qui sont passées quelque peu inaperçues pour votre bon ami. La chose semble avoir été partagée pour bon nombre de personnes dans la salle.

Toutefois, dès les premières notes d'un classique tiré de The Second Stage Turbine Blade ou In Keeping Secrets of Silent Earth, le plancher devenait totalement fou. Ce n'est pas sans se sentir mononc' que votre humble serviteur s'en ai donné à coeur joie dans le mosh pit. En effet, la chanson titre de leur deuxième long jeu et A Favor House Atlantic furent les moments forts de la soirée. Pour ce qui est des chansons du nouvel album, il est difficile de juger dans un contexte de concert. Toutefois, il ne semble pas y avoir eu d'évolution notable depuis No World For Tomorow. Sans parler de Bonjovisation de leur son, certaines chansons plus tranquilles font leur chemin même lors des prestations live. Un peu triste.

À noter aussi la subtile présence d'un claviériste qui accompagne désormais Co & Ca en tournée. Les nouvelles chansons obligent. Et, bien sûr, nul autre que Chris Pennie aux tambours. Celui semble même fermement s'amuser et ce, malgré que ses talents ne soient pas mis à l'honneur comme à l'époque où il sévissait dans Dillinger Escape Plan.

Une bonne soirée de rock guitare comme on l'aime. Cette dernière aurait toutefois été plus mémorable en 2004 qu'en 2010.

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