C'était donc un retour dans le 514 pour une dose abusive de guitares grasses et de rythmes groovy à souhait.
Mais avant de se lancer dans le programme principal, il est impossible de passer sous silence la prestation toujours aussi excellente de Dillinger Escape Plan. Ne jouant pas devant leur public cible, BitchMath et BitchSteve s'attendaient à une destruction en règle que tout ce qui pouvait se trouver sur scène afin d'impressionner la galerie. Ce ne fut pas le cas. Malgré tout, les instruments et autres morceaux d'équipement ont quand même subit un abus digne de leur réputation. Malheureusement, un set list trop accessible aura légèrement déçu l'auteur de ces lignes qui aurait préféré un condensé de toute la violence potentielle du combo. Ça sera pour une autre fois.
Et par la suite, pour la première fois en 10 ans (Verdun, novembre 2000, le concept "d'avoir un blog" n'existait pas vraiment), votre humble serviteur renouait avec les rockers de Sacramento.
Et quel départ canon: Diamond Eyes et Rocket Skates du tout dernier album, avant de s'attaquer à deux classiques tirés d'Adrenaline. Ceci donnait donc le ton à un choix de chansons qui couvrait l'ensemble de l'oeuvre. Par contre, il semble que le Montréal ait eu droit à une dose abusive de chanson tirées de White Poney.
N'allez pas penser que la chose m'a choqué au plus haut point. L'album en question a été de ma playlist lors de ma première année au cégep. Souvenirs et nostalgie étaient évidement au rendez-vous. Par contre, puisque Around The Fur reste, selon moi, leur meilleur album, plus de chansons aurait été une formule gagnante. Malgré tout, avoir droit à Passenger en compagnie de Greg de Dillinger Escape Plan fut un moment agréable.
Rendez-vous réussi, donc, en général. Beaucoup d'énergie, des kilos en moins et de notes manquées, mais c'est ce qui fait le charme de cette troupe qui risque d'être encore présente pour au moins un autre 10 ans. Une formule gagnante, tant et aussi longtemps que la cohésion dans la troupe est présente.