Et c'est le retour sur les zinternets pour les tops de l'année! Car malgré le silence radio désormais permanent, il est important que le monde entier sache que nous avons plus de goût qu'eux. Voici mes 15 albums préférés de 2011. L'ordre de présentation est plutôt un indicateur qu'une science exacte.
The Pains of Being Pure At Heart – Belong
Guitares avec des pédales de fuzz et des refrains accrocheurs. Besoin d'en rajouter plus? Vraiment, on se demande pourquoi les radios commerciales n'ont pas encore sauté sur le groupe. Addictif.
Bon Iver - s/t
Je dois en faire la confession: J'ai découvert Bon Iver avec cet album. Après avoir résisté à la hype, j'ai décidé de jeter une oreille attentive à cette nouveauté. Et quelle surprise! Les arrangements sont parfaits et la voix est mise en valeur sans exagération. Un solide album et classique en devenir. Ma seule déception est d'avoir manqué le concert au Métropolis.
The Joy Formidable - The Big Roar
Eh ben, le grunge n'est pas mort! Les détracteurs du groupe leur reprochent bien sûr l'abus de guitares grasses et de mélodies accrocheuses, mais c'est pour ces mêmes raisons que l'auteur de ces lignes est devenu fan. Il y a quelques minutes de remplissage, mais au final, le trio prouve que le rock à guitare est là pour rester. Après tout, ils ont été élus afin d'ouvrir des concerts pour les Foo Fighters à la fin de 2011.
Mogwai – Hardcore Will Never Die, But You Will
Le pire est que j'ai presque oublié de le mettre dans la liste! Quand on écoute un album depuis presque un an, on fini par penser qu'il a été lancé l'année précédente. Cela étant dit, les Écossais évitent de se répéter (ce qui n'avait pas été le cas The Hawk Is Howling) et explorent différentes structures et sonorités. Un autre classique pour les titans du rock instrumental. Encore une fois, mes propos sont biaisés par le fait que je suis un fan de longue date.
Radiohead - The King Of Limbs
Avec seulement 37 minutes de nouvelle musique depuis In Rainbows (presque), on ne pourra pas accuser Radiohead de sortir de la musique pour des raisons mercantiles. Peu importe, le groupe d'Oxford ne déçoit jamais. Codex est le nouveau Pyramid Song. Que rajouter de plus? Vivement un concert au Québec en 2012!
Death Cab for Cutie – Codes & Keys
Je pense ne pas avoir à dire à nouveau à quel point je suis un inconditionnel de la troupe de Seattle. Ce n'est pas leur meilleur en carrière, mais un brin au dessus de Narrow Stairs. Il y a moins de guitares que dans le passé, mais ça demeure du DCFC comme on les connaît. Le tout n'es pas aussi dégoulinant de claviers comme ils l'avaient laissé entendre avant la sortie. Certaines chansons auraient pu se retrouver sur n'importe quel autre de leurs albums. Malgré tout, une autre parution de qualité pour Ben Gibbard & Co.
Noel Gallagher's High Flying Birds – s/t
Les médias britanniques l'attendaient depuis longtemps. De ce côté de l'Atlantique, les médias et fans le croyaient mort. Mais le cerveau derrière Oasis préparait sa revanche. Après le pétard mouillé lancé par son frère plus tôt en 2011, Noel Gallagher complotait son retour avec, une formule éprouvée mais oh combien efficace. On y retrouve d'excellentes chansons dignes des bonnes années d'Oasis sans la voix détruite par de multiples abus de son frère. Le guitariste sort même des chantiers battus avec des arrangements qu'il n'avait pas encore explorés. Une très belle surprise.
Jesu - Ascension
Enfin, un vrai de vrai long jeu de Jesu! Après l'excellent EP Opiate Sun, les attentes étaient élevées mais le produit final est à la hauteur. Les guitares sont lourdes et la voix fausse, comme on l'aime! Les fans de la première heure s'ennuient certes des premières parutions, mais il est important d'évoluer.
The Antlers – Burst Apart
Très bonne découverte et un album qui a joué beaucoup au cours de l'été. Ce n'est pas tellement un choix qui fait l'unanimité par ici, mais totalement assumé. Une des rares fois où je peux embarquer dans une hype des médias indépendants (vous savez qui je vise!). Pour amateurs de musique planante et émotionnelle (parce que parfois trop).
Fat32 – s/t
Existe-t-il quelque chose de plus agréable que de faire la découverte d'un groupe sur scène? En effet, en allant voir Secret Chiefs 3 au Cercle de Québec en septembre, BitchSteve et BitchMath ont été foudroyés par la locomotive de Lyon. Le duo en met plein la vue autant en concert que sur l'album avec leurs (ou absence de) structures qui rappellent les Zorn et Fantômas de ce monde. Pour auditeur averti seulement.
Malajube – La caverne
Un choix plutôt conservateur de ma part, mais puisque La caverne a énormément joué dans mon ipod à sa sortie, je me dois de l'inclure dans cette liste. Le groupe renoue avec un son plus pop mais garde une certaine noirceur sur certains morceaux. Avec moins de 30 minutes de musique, on ne peut pas parler ici de remplissage.
The Streets - Computers And Blues
Eh oui, c'est la fin. Tel qu'annoncé par Mike Skinner il y a quelques années, The Streets était un projet de 5 albums. Voici donc le dernier. Et pour la première fois depuis A Grand Don't Come For Free en 2004, Mr. Skinner ne déçoit pas. On retrouve une certaine ligne directrice dans le son. Quoi qu'un effort supplémentaire aurait été apprécié dans les paroles. The Streets va nous manquer.
Tombs - Path Of Totality
Parce que ça prend un album de musique pas fine dans un top annuel, aussi bien y aller avec quelque chose d'extrême. Et puis, non, pas de Mastodon pour moi cette année. Le trio de Brooklyn est pour moi une découverte et un sérieux coup de pied au derrière. Difficile d'imaginer seulement 3 musiciens créer tout ce boucan. Vraiment, un savant mélange de plusieurs types de metal qui prouve que ledit style ne disparaîtra jamais.
S.C.U.M – Again Into Eyes
Ce n'est pas nécessairement mon style de son (ou d'image), mais l'approche très 80's est d'une efficacité redoutable. Le tout est sombre et accrocheur. Très rafraichissant malgré ce que l'on peut penser.
Earth – Angels of Darkness, Demons Of Light 1
Earth ne surprend pas tellement l'auditeur avec ce nouvel album, mais le fan de longue date a de quoi se mettre sous la dent. Si l'on considère qu'il faut aimer la formule post rock et répétitive à souhait. Malgré que la dernière chanson devienne un test de patience dans le dernier quart, on se dit qu'on a hâte malgré tout au volume 2.
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