C'est passablement intoxiqué par l'alcool que votre bon ami s'est rendu au Centre Bell afin d'assister à la performance de celui qui a longtemps été la bête noire des intégristes religieux chrétiens un peu partout. Les années ont passé, les albums se sont accumulés et son étoile a quelque peu pâli. Telle est la vie d'un rock star qui s'assois sur ses lauriers. Le dernier album étant des plus ordinaires, c'est avec peu d'attentes que je me suis rendu sur les lieux du crime.
Et c'est une bonne chose. Car le set list était composé de très nombreuses pièces de son dernier album, The High End of Low. N'en demeure pas moins que Marilyn Manson demeure un très bon showman. Malgré une mise en scène sans grand déploiement, le charisme du personnage fonctionne toujours.
Malheureusement, et ce même avec le retour dans l'alignement de Jordie/Twiggy White/Ramirez, peu de chansons de Antichrist Superstar ont été présentées. Triste car cette album demeure l'apogée de sa carrière et s'écoute encore très bien. Sweet Dreams est venue toutefois faire exploser le Centre Bell. Ce dernier ayant été coupé de moitié par la scène et malgré tout peu rempli.
Bref, un mardi soir bien meublé mais sans grande surprise. Et malgré les abus de drogues et les années qui passent, le personnage réussit à maintenir une présence sur scène fort divertissante. À défaut d'être aussi pertinent qu'il y a 13 ans.
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