Deux autres groupes avaient comme tâche de réchauffer la petite salle Il Motore de la rue Jean-Talon. All The Saints ont présenté un très honnête rock shoegaze qui n'est pas sans rappeler Darker My Love qui rencontre My Bloody Valentine (sans farce...). Malheureusement pour eux, une fraction des spectateurs étaient présents pour leur prestation.
Dead Confederate, un peu moins intéressant, ont ensuite pris place avec leur rock lourd psychédélique agrémenté de beaucoup de guitare slide. Influences sudistes obligent, je suppose. Quand même, 2 morceaux de robots pour le cover de Sonic Youth.
Après une attente agrémentée d'une bonne 50, APTBS prennent place subtilement (façon de parler) avec 3 nouvelles pièces du plus récent album. Sans jamais adresser la parole à la foule entre les chansons, ils enchaînent les morceaux dans un crescendo de bruit rarement atteint en sol québécois depuis fort longtemps. Axé en grand parti sur le nouveau matériel, les chimistes fous du son présentent toutefois les moments forts du premier album en alternance dans le set list.
Pendant une heure, la violence sonore ne fait qu'augmenter jusqu'au désormais légendaire moment où une Fender Jagur se fait lancer, virevolter, frapper et ensuite dépouiller de ses cordes dans un moment de folie digne de Kurt Cobain. Malgré le magma sonore des plus assourdissant, la section rythmique garde le tempo jusqu'à ce que Olivier Ackermann empoigne une nouvelle guitare pour une dernière chanson. Non sans terminer cette dernière, vous l'aurez deviné, dans un mur de son épique où fumée et stroboscopes sont aussi à l'honneur.
Une agression des sens qui valait plus qu'un simple 15$. Nous en prendrions plus sans hésiter!
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