Top 10 de l'année 2009 (Mathieu)

Brisons la glace. Avant que soit bel et bien terminée l'année 2009, allons-y tout de suite avec le top CD de la dernière année de la première décennie du millénaire (drôle de formulation mais je peux vivre avec). Un top pour la décennie au complet viendra dans les prochaines semaines. Il reste quelques druides et autres chamans à consulter au fin fond d'obscures forêts afin d'arriver à l'ultime liste.

Encore une fois, de bons arrivages, mais rien de légendaire à quelques exceptions près. D'autres mentions spéciales seront publiées plus tard. Plongeons sans plus tarder avec le seul top dont vous aurez de toute façon de besoin comme référence.

1  - A place to Bury Strangers – Exploding Head

On retrouve tout ce que j'aime dans la musique sur cet album: Des guitares fuzzées, voir saturées à de nombreuses reprises, des mélodies qui restent en tête, de la bass bien grasse et du bruit annonçant l'apocalypse. Rarement un trio a fait autant de bruit sur album (et sur scène). Le tout est tout simplement irrésistible. Ai-je mentionné que c'est LOUD? Un chef d'oeuvre.

2 - Silversun Pickups – Swoon

Un de mes groupes préférés à vie pour la simple et bonne raison que ça sonne comme les années 90 mais avec une production des années 2000. Sans mentionner la qualité des (plutôt) longues compositions. Le concert à Montréal aura été quelque peu décevant, mais le retour en force près de trois ans après Carnavas aura été un rendez-vous réussi sur toute la ligne.

3 - Buried Inside – Spoils of Failure

Rien de neuf depuis 2005. C'était long mais l'attente en a valu la peine. Un monstre de 8 chansons. Aucune mélodie (ou si peu): Que des riffs intransigeants et des cris de désespoir. Le meilleur album de musique lourde de l'année et le meilleur du groupe.

4 - Malajube – Labyrinthes

Ce groupe devrait être seulement une hype de médias québécois mais rien à y faire, la qualité est toujours au rendez-vous lorsqu'on parle de Malajube. Un album plus audacieux mais pas à 100% à la hauteur de Trompe l'Oeil à cause de 2 pièces plus faibles. Peu importe, un arrivage de haute qualité de la part des montréalais.

5 - White Lies – To Lose My Life

La grosse découverte de l'année en janvier 2009. Déjà presque un an depuis l'arrivée de White Lies dans l'univers rock britannique. Pas aussi solide que le premier Interpol (la comparaison est plutôt facile, vous l'avouerez) mais tout de même, ces gamins ont beaucoup d'avenir devant eux.

6 - The Applesseed Cast – Sagarmatha

Un groupe qui suit sa voie mais sans jamais répéter le même album. Un 7e long jeu centré sur les mélodies instrumentales et ambiantes. Moins expéditif qu'un Mare Vitalis, mais tout aussi excellent.

7 - Mono – Hymn to The Immortal Wind

Rien ne ressemble plus à du Mono qu'un autre album de Mono. Mais la qualité des orchestrations justifie à elle seul sa présence sur cette compilation. Un beau voyage dont on ne se tanne pas rapidement.

8 - Isis – Wavering Radiant

On n'a pas nécessairement droit à un deuxième Oceanic ou Panopticon, mais le résultat final est plus constant que son prédécesseur. Le groupe ne se réinvente pas, mais ça reste du Isis. Le fan que je suis lui a donné de nombreuses écoutes.

9 - Pelican – What We All Come To Need

Même chose que pour Isis à la différence près que What We All Come To Need est de loin supérieur par rapport à son prédécesseur, City of Echoes. On ne passe pas à la légende comme The Fire In Our Throat... mais on revient en force. À noter la chanson avec du vocal , première pour le groupe de Chicago. En espérant qu'ils récidivent.

10 - Sonic Youth – The Eternal

Disons que lorsqu'on s'appelle Sonic Youth, les comparaisons avec les Goo, Daydream Nation et Sister de notre discographie sont cruelles. Par contre, grâce, encore une fois, à Lee Ranaldo, plusieurs chansons passent presqu'à l'histoire. Le résultat au total est plutôt surprenant après un Rather Ripped qui laisse plutôt indifférent.