En effet, les New-Yorkais de A Place to Bury Strangers n'ont joué qu'un maigre 45 minutes. Première partie oblige, avec les désagréments évidents: Une sono qui n'est pas à la hauteur du monstre bruitif qu'est le trio. Tout de même, il faut s'entendre: APTBS en concert, c'est très loin d'une paisible marche en foret. Malgré que le niveau de décibel n'est pas été aussi abusif qu'à leur dernier passage en tant que main act, le groupe a fait ce qu'il pouvait pour être à la hauteur de leur réputation. À noter aussi l'absence de Jono Mofo à la basse, remplacé par un individu non identifié.
Le groupe a joué un honnête set en omettant toutefois de jouer Keep Slipping Away, à la grande déception des fans en place. Fidèles à leur habitude, le groupe ferme avec I Lived My Life To Stand in The Shadow of Your Heart et Ocean dans une agression de stroboscope et de bruit. Oliver Ackermann est toutefois demeuré plus calme qu'à son habitude en ne battant pas trop une de ses éternelles Fender Jaguar.
Après avoir eu leur dose de regardage de souliers, les bitches ont pu relaxer et attendre The Big Pink, ce duo londonien qui fait des vagues chez certains médias et qui, semble-il, joue eux aussi très fort. Les Anglais ont donc pris d'assaut la scène une demi heure plus tard au grand plaisir de leurs fans, qui, de toute évidence, étaient majoritaires dans la sale. L'auteur de ces lignes n'a toutefois pas été des plus impressionné. Le groupe a certes un son et une approche bien a eu mais les compositions demeurent foncièrement pop et peu originales. N'empêche, nous sommes tous restés pratiquement jusqu'à la fin, question de se faire une bonne idée de la chose.
Soirée agréable, somme toute, mais les insatiables fans de bruit que sont les bitchporkiens auraient pris encore et toujours plus de son et chansons de la part de APTBS afin d'être pleinement satisfaits de leur déplacement.
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