Pages

Thursday, May 14, 2009

20e anniversaire: The Cure - Disintegration


En aucun cas vos bitches de service allaient oublier le 20e anniversaire du grand classique des Cure, Disintegration. Inutile toutefois de s'étendre sur le sujet car Steve Bitchpork avait, l'automne passé, fait un review complet de l'oeuvre de ce groupe si important. La note donnée à l'époque tient toujours. Seul point de discordance: la position de l'album sur le podium dans l'œuvre des Cure au grand complet qui dépend d'une bitch à l'autre. Mais peu importe, l'important est de célébrer le fait que, à l'aube de la trentaine, Robert Smith nous a présenté un des disques les plus importants de l'histoire.

Rares sont les groupes qui, rendus au 8e album studio, ont encore la faculté de se réinventer. C'est pourtant le cas à la bande de Robert Smith qui, en 1989, présentait le 2e tome de la trilogie qui n'allait être complétée qu'en 2000 avec Bloodflowers. Pornography avait donné le ton en 1982: Ton sombre comme la nuit et paroles apocalyptiques. Disintegration n'était que la suite logique.

La forte présence des claviers représente, à l'avis de votre humble serviteur, le seul point faible de l'album. Toutefois, la basse impitoyable de Simon Gallup, les paroles de fin du monde et les subtiles parties de guitare donnent à ce chef d'œuvre la signature nécessaire à un grand album des Cure.

On y retrouve pratiquement aucun point faible. Love Song détonne par sa mélodie et son ton positif, mais l'ensemble respire le désespoir et le mal de vivre comme il a rarement été mis sur ruban dans les 40 dernières années. Entendre Smith crier les dernières lignes à la fin de la chanson titre résume la passion complète mise dans l'œuvre.

Si vous n'êtes pas familier avec l'œuvre des Cure, Disintegration est l'album avec lequel commencer. Et il n'est jamais trop tard pour bien faire. Au travail, citoyens!


No comments: