Comme il est rare que vos chiennes de service porkent sur ce qu'il se passe dans l'univers musical québécois! Outre les Malajube et Karkwa du paysage musical de la Belle province, rien ne nous intéresse vraiment et ce, pour des raisons évidentes.
Mais, un mini scandale a éclaté à Labaumeville alors que le très pertinent David Desjardins, rédacteur en chef du Voir Québec, a pondu une chronique sur justement, les dernières tendances chez nos valeureux artistes, porteurs de la continuité de la culture québécoise: Les reprises de vieux succès! Car, avouons-le, si Boom Desjardins n'était pas là pour nous présenter une nouvelle version du Train de Vilain Pingouin, le fait français en Amérique serait déjà chose du passé.
Extrait (texte complet icitte):
Les reprises de succès québécois par Boom Desjardins et ses amis sont pour la plupart inutiles. Sinon carrément vaines. Qui avait envie de réentendre Entre l'ombre et la lumière (en duo avec Annie Villeneuve!) de Marie Carmen? Ou Le Train de Vilain Pingouin? Ou Donne-moi ma chance des B.B.? Et quand elles ne sont pas carrément oiseuses, ces reprises sont fardées d'arrangements périmés avant même qu'on les sorte de l'emballage. Les reprises de Dan Bigras, elles, sont carrément pénibles. Aussi fastes qu'on les souhaite, les orchestrations tombent à plat. La voix du chanteur semble éteinte, sans âme, le choix du répertoire tristement prévisible (La Grange? Come on!), et l'accent de Bigras lorsqu'il chante en anglais transpire autant l'effort que l'échec.
Vous en voulez encore? Tenez, vous venez tout juste de vous garrocher au magasin pour acheter le jazz prédigéré d'Ima qui, moi, me donne plutôt envie de me garrocher dans le sapin tout décoré pour vérifier si je suis toujours vivant. Même vendus à des millions d'exemplaires, ses disques, comme les duos de Marjo ou les 70s de Cossette, ont autant de chance de contribuer à l'avancement du patrimoine musical que l'ère de la mélamine de figurer parmi les moments forts de l'histoire du meuble.
Mais voilà que le swingeur de bacaisse dans l'fond d'la bouète à bois officiel de la province, nul autre qu'Yves Lambert, prend connaissance du texte ci haut mentionné. Réaction trouvée sur le blog de Steve Proulx de Voir Montréal et rapportée par ruefrontenac.com:« Qu’il mange d’la marde, ostie! a-t-il rétorqué du tac au tac, visiblement en colère. Je ne m’attends plus à rien des médias, de toute façon. Les journalistes sont devenus des vedettes carriéristes, et je n’ai pas à attendre après eux pour créer. On parle d’une commission d’enquête pour le domaine de la construction, mais je pense que c’est surtout les journalistes qui sont dus pour un examen de conscience. Ils devraient se donner la peine de réfléchir, de travailler leur sens de l’analyse, au lieu d’être une gang de ti-culs incompétents. »
Voilà, l'avenir de la culture québécoise est de toute évidence entre bonnes mains. En espérant toutefois que vos trois bitches ne seront pas appelées à témoigner à ladite commission d'enquête sur le travail des journalistes musicaux. Le port de la cravate n'étant pas dans nos mœurs, nos témoignages ne seraient pas livrés dans un confort optimal.
Ceci étant dit, Mathieu Bitchpork se prépare à son troisième concert de Karkwa en moins d'un an ce soir même. Critique à venir demain. Ou jamais.
1 comment:
Solide. La musique c'est un art et au Quebec, ca fait longtemps que c'est plutot de la cuisine. On suit une recette gagnante que les mononcs et matantes sans culture avalent facilement et se disant que c'est CA la musique. Je nous déteste.
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