Voilà maintenant 4 ans que nos amis de l'autre côté de la rivière des Outaouais nous offraient l'excellent Chronoclast (Selected Essays on Time-Reckoning and Auto-Cannibalism). Décidément, le temps passe vite quand on s'amuse. Néanmoins, le passage des saisons a été bénéfique à Buried Inside qui revient en force en ce mois de mars 2009 avec Spoils of Failure, leur quatrième long jeu.
Difficile de faire un critique de chacune des chasons présentées sur Spoils of Failure. En effet, de l'opinion de votre humble serviteur, l'album est plutôt une longue chanson de 54 minutes divisiée en 8 mouvements.
D'entrée de jeu, on remarque que Buried Inside ont perdu un peu ce sens de l'urgence et des rythmes rapides au profit de riffs d'inpiration sluge et post-hardcore. En effet, les influcences des Neurosis, Meshuggah et Godflesh sont des plus évidentes. III (car les chansons n'ont pas de titre) aurait carrément pu être écrite par Neurosis.
Mais, braves citoyens, ne voyez pas là une critique négative! Le tout est fait avec goût et talent et le groupe conserve son son qui a fait sa marque de commerce depuis 1997, année de la création de la fanfare de joyeux campeurs bruyants. Non, il s'agit d'une progression logique face à Suspect Symmetry et Chronoclast et qui se démarque à merveille des nombreux groupes sur le marché qui utilisent leur metal avec une sauce plus sluge et/ou doom. Nous en sommes loins du groupe post-hardocre typique.
De toute évidence, Spoils of Failure sera un des meilleurs albums de musique extrème de l'année 2009 et, tout comme Chronoclast, ne devrait prendre aucun ride avec les années qui s'en viennent.
Buried Inside - Spoils Of Failure: 86%
Moments forts: III, VI
Moments faibles: Quelques samples auraient été appréciés afin de rajouter le petit quelque chose que Chronoclast possédait.
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