The Next Big Thing (selon le NME) était de passage à Montréal en cette froide soirée de mars 2009. C'est avec beaucoup d'impatience et d'attentes que 2 bitches ont fait la route en un glorieux lundi soir sans se soucier de la levée du corps pour la journée de travail du mardi.
Première expérience aussi pour vos 2 amis à la salle les Saints. Agréable petite salle pour concerts intimes où s'étaient rassemblées autour de 300 personnes un lundi soir. C'est avec un peu de retard que votre humble serviteur a fait son entrée lors de la prestation du premier groupe, The Soft Pack. Groupe indie avec un certain son dansant. Rien de bien original mais somme tout divertissant en attente des musiciens anglais.
Quelle n'a pas été la surprise de vos 2 serviteurs de constater que White Lies prendrait la scène avant Friendly Fires. Après tout, il s'agissait d'un co-headline tour.
C'est donc une courte prestation de 9 chansons d'à peu près 45 minutes que les jeunes musiciens de White Lies ont présenté au public montréalais. Puisqu'ils en sont à leur premier album, le contraire aurait été étonnant. Le set list était à peu près le suivant (l'ordre n'est peut-être pas le bon):
Farewell To The Fairgrounds
To Lose My Life
E.S.T.
A Place To Hide
Unfinished Business
Fifty On Foreheads
From The Stars
The Price Of Love
Death
Dû à notre situation géographique dans la Belle province et nos obligations professionnelles, vos 2 amis ont donc quitté l'île de Montréal sans assister au main act de la soirée. Chose qui n'est pas dans nos habitudes. Nous demandons quand même pardon à vous, chers lecteurs.
L'exercice en a-t-il vallu la peine? Bien entendu! Grâce à une disipline de tournée qui dure depuis plusieurs mois, les jeunots ont atteint un niveau de professionnalisme plutôt impressionnant. Cet horaire de fer n'est pas sans conséquences négatives non plus: Harry McVeigh a développé un problème de gorge au cours de la présente tournée et semblait devoir pousser certaines notes en devant endurer certaines douleurs. D'ailleurs, rares ont été les chansons où il n'a pas carrément faussé à au moins une reprise. Chose pardonnable puisque l'autre 95% des notes ont été livrées avec brio.
Le choc doit toutefois avoir été brutal pour ce groupe qui, il y a 2 mois, était numéro 1 dans leur pays natal et jouait déjà avec les grands de ce monde à Londres. Ceci prouve hors de tout doute que les scènes musicales européenne et américainne n'ont rien en commun. Un groupe peut faire la une des plus grands journeaux musicaux à l'est de l'Atlantique et ne pas attirer 500 personnes dans une salle nord américainne 2 mois plus tard. L'histoire se répetera-t-elle pour White Lies? Auront-il droit au même sort que les Pulp, Blur et Kasabian de ce monde? L'album et la prestation d'hier semble donner raison à l'histoire. En aucun cas le son et l'image ne semble vouloir attirer les radios commerciales en Amérique.
Rien de tout ça ne fait en sorte que To Lose My Life ne sera pas un des meilleurs albums de l'année chez Bitchpork. Sans être aussi original que certains médias hispsters le voudraient, White Lies est un groupe appellé à rester pour longtemps. Nous avons déjà hâte au prochain album et à la prochaine prestation.
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