oh boy oh boy oh boy oh boy oh boy oh boy !!!!!
Comment trois bitches branché(e)s sur le monde comme nous ont pu oublier, au mois d'octobre de cette année, le 20e anniversaire de Daydream Nation par Sonic Youth? Tel un Mario Dumont en pleine campagne électorale, un mea culpa s'impose.
Votre humble serviteur croit que cette chronique bonne fête vieille branche peut aussi rentrer dans la catégorie Mère Teresa. En effet, ici, dans l'igloo bitchpork, nous croyons dure comme fer que Daydream Nation est l'album parfait afin de se lancer dans la discographie de Sonic Youth pour la première fois. Et comme les bruiteurs ont eu un impact important sur la musique alternative depuis à peu près trente ans, il est tout à fait impossible de passer à côté de leur oeuvre. Donc, amateurs de radio et de reality shows, mettez vous au travail car le vrai art n'est pas si loin de vous!
En gros, le 5e album studio des New-Yorkais se trouve sur le parfait juste milieu entre leurs albums plus expérimentals et ceux ayant des chansons plus structurées et pop. Pop est bien sûr un très grand mot quand on parle Sonic Youth. Ce n'est pas comme si une concurrente de American Idol allait chanter My Friend Goo devant Simon Cowell...
Que dire d'autre de ce classique? Wikipedia résume bien le tout. On peut voir qu'il n'est pas passé inaperçu malgré qu'il ait été lancé avant l'époque Geffen et l'explosion grunge dont Sonic Youth ont été d'une influence indéniable.
Malgré tout, on n'y retrouve pas de hit single. Certes, Silver Rocket est la plus reconnaissable d'entre toutes avec le refrain un peu catchy de Thurston Moore. Mais puisque l'on parle de Sonic Youth, ce qui aurait pu passer à la radio est détruit par une 1min30 de pure jouissance bruyante en plein milieu. Le tout, au grand plaisir de nos oreilles. Autre moment radio de l'album: Kissability, chantée par la seule et unique Kim Gordon. Malgré qu'elle soit plus agée que ma mère, elle rocke pas mal plus que n'importe qui qui a déjà touché une guitare. Et ça l'inclu pas mal tous les metalleux de la planète.
Les moments forts restent, selon votre humble serviteur, les contributions du chimiste fou de la guitare, Lee Ranaldo. En effet, Eric's Trip et Hey Joni demeurent des préférées de tous.
Le tout se termine toutefois avec un dernière chanson en trois actes: Trilogy: a) The Wonder b) Hyperstation z) Eliminator Jr. Un14 minutes sans temps mort et de purs délices à l'image de l'album au complet.
Et votre humble serviteur peut en témoigner puisqu'il a eu l'opportunité d'assister, dans le cadre d'un festival européen qui n'a aucune chance de traverser l'Atlantique, à une prestation des jeunots où l'album était joué du début à la fin. Ce moment de vie est sur mon CV en tant qu'accomplissement.
Le restant de la discographie regorge d'albums tout aussi intéressants et à ne pas négliger. Celui-ci semble toutefois faire consensus parmi les amateurs.
Que le bruit soit avec vous!
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